Résumé
Transforme-t-on plus facilement l’ordre social depuis « la révolution » en 2011 en Tunisie ? A partir de deux exemples de travail de terrain, l’un mené auprès de la communauté baha’ie en Tunisie, l’autre des promoteurs de la langue tunisienne, il s’agira de développer une réflexion autour de l’impact de ce changement politique sur les pratiques sociales des individus et des groupes sociaux.
Conférencière invitée
Myriam Achour Kallel est anthropologue, maître-assistante à la faculté des sciences humaines et sociales de Tunis (Université de Tunis) et chercheure associée à l’institut de recherche sur le Maghreb contemporain (IRMC). Ses travaux portent sur les pratiques langagières et sur les postures et méthodes de recherche en sciences humaines et sociales. Elle est membre du comité de lecture de la revue de l’Institut des belles lettres arabes (IBLA) et, depuis 2014, secrétaire générale de l’Association tunisienne d’anthropologie sociale et culturelle (ATASC).
Dernières publications
2016a, « ‘La Rolls et la Volkswagen’. Ecrire en tunisien sur Facebook en 2016 », JAIS : Journal of Arabic and Islamic Studies, n° 16, pp. 253-272.
2016 b, « Écrire sur Facebook, ou les sentiers de la reconnaissance (note de recherche) », Anthropologie et Sociétés, vol. 40, n° 1, pp. 85-102.
(dir.), 2015, Le social par le langage. La parole au quotidien, Paris, IRMC-Karthala, Coll. Hommes et sociétés.