Terrain patrimonial
Date du colloque : 1er avril 2016
Date limite pour le dépôt de proposition : 7 mars 2016
Le terrain constitue un élément décisif dans le cheminement d’une recherche. Quand on évoque le terrain, on pense traditionnellement à la fréquentation longue et intime d’une population lointaine. Cette notion a évolué et le terrain est maintenant loin de cette idée d’entité culturelle isolée, identifiable et singulière (primitivisme, le bon Sauvage, etc.). Comment considérer l’éclatement de la définition réductionniste du terrain vers une multiplicité de contextes, notamment grâce aux études sur le patrimoine qui connaissent aujourd’hui une effervescence particulière ? Le contexte du terrain, ses contraintes, les rencontres réalisées et les pratiques engagées pour colliger des données ne sont que quelques points du processus de recherche qui soulèvent des questions. C’est sur ces considérations que nous invitons les étudiants diplômés, les jeunes chercheurs et professionnels à présenter des réflexions basées sur leur terrain en lien avec le patrimoine.
Le terrain est imprévisible sous bien des aspects. Quelle est la part de l’induction et de la déduction dans le cadre d’une recherche universitaire ou institutionnelle ? Quelles contraintes se révèlent sur le terrain, quels ajustements sont proposés, quelles solutions pratiques ou théoriques trouvées ? Comment les choix qu’on doit faire, depuis la préparation du terrain en passant par sa réalisation et allant jusqu’à l’analyse, sont-ils négociés ? À qui et à quoi donner de l’importance ? L’effort réflexif du chercheur porte sur le comment et le pourquoi du processus de collecte et d’analyse des données. Il attire également l’attention sur le rapport du chercheur à son terrain. Quelles sont, par exemple, les conséquences d’une identification du chercheur avec son terrain ? Comment se positionne-t-il ? On peut alors se demander comment réaliser une recherche empirique si les contraintes éthiques institutionnelles et les attentes des informateurs sont incompatibles ?
Ce ne sont que quelques-unes des questions que la réalisation d’une recherche de terrain amène. Les communications peuvent en aborder d’autres, que les approches soient théoriques ou pratiques. Quel que soit le stade de votre recherche de maîtrise ou de doctorat (collecte des données, analyse, rédaction, etc.), nous vous convions à nous faire part des stratégies que vous avez développées face aux écueils du terrain.
Modalités de remise des propositions de communications
Les communications seront d’une durée de quinze minutes, suivies d’une période de questions. Veuillez faire parvenir un résumé d’une longueur maximale de 1000 caractères espaces inclus à l’adresse colloqueipac2016@gmail.com au plus tard le 7 mars 2016. Une réponse vous sera communiquée dans les meilleurs délais.
Bienvenue à tous les jeunes chercheurs en patrimoine !
Le Comité organisateur :
Gesa Bierwerth, étudiante au doctorat en ethnologie et patrimoine, UL
Mourad Boussetta, étudiant au doctorat en ethnologie et patrimoine, UL
Roseline Bouchard, étudiante à la maîtrise en ethnologie et patrimoine
Catherine Charron, finissante au baccalauréat intégré en sciences historiques et patrimoniales, UL
Pour toute information supplémentaire, veuillez communiquer avec : mourad.boussetta.1@ulaval.ca