Table ronde « Les enjeux historiques et ethnologiques de la commémoration au musée » – 4 mars 2025

Ce trimestre, l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC), la Société québécoise d’ethnologie (SQE), l’Institut du patrimoine de l’UQAM et le Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT) proposent une série d’activités consacrées aux grands enjeux du patrimoine ethnologique du Québec. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des célébrations entourant le 50e anniversaire de la SQE et le 25e anniversaire de l’IPAC. Une première table ronde, intitulée « Les enjeux historiques et ethnologiques de la commémoration au musée », se déroulera sur Zoom le mardi 4 mars, de 12 h 30 à 14 h. Jean-François Blanchette, président de la SQE, présentera un mot de bienvenue. Animée par Jean-François Gauvin, professeur de muséologie à l’UL, la table ronde réunira l’historien Éric Bédard, professeur à l’Université TÉLUQ, Caroline Dromaguet, présidente-directrice générale du Musée canadien de l’histoire et du Musée canadien de la guerre, Anne Eschapasse, présidente et cheffe de la direction du Musée McCord Stewart, et Maxime Pedneaud-Jobin, directeur général du  Musée national de l’histoire du Québec. Bienvenue à tous et à toutes!

Inscription requise à la réunion Zoom :
https://ulaval.zoom.us/meeting/register/GWql15LxRCOLniHvy5d4Cw

Présentation de l’activité
Depuis de nombreuses années, le milieu associatif en patrimoine souhaitait que le Québec se dote d’une politique de commémoration. En 2022, le gouvernement a adopté une telle politique, dont la ministre de la Culture rendait publiques les orientations stratégiques dans Je me souviens. Stratégie québécoise de commémoration. On y précise que « la commémoration se définit comme un acte collectif et public de rappel dont l’objet est un personnage, un événement, un lieu ou un fait du passé. Il s’agit d’un acte collectif du fait qu’elle s’adresse à une collectivité donnée ». Dans le même esprit, l’État a adopté à l’automne 2024 la Loi instituant le Musée national de l’histoire du Québec, qui a notamment pour fonction « de faire connaître et de faire rayonner l’histoire de la nation québécoise, son évolution, sa culture et son identité distincte, et de témoigner de l’apport des Premières Nations et des Inuit à son parcours ». Ce musée national donne donc à l’État les moyens de contribuer formellement à la politique de commémoration. Comment la programmation culturelle d’un musée peut-elle contribuer à la politique adoptée par le gouvernement?

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