Table ronde
Date : 15 mars 14 h 00
Lieu : Centre de diffusion et d’expérimentation, CDEx | Université du Québec à Montréal
Adresse : 405 Ste-Catherine / St-Denis Pavillon J-Jasmin, local J-R930
Le 28 novembre 2017, la députée Manon Massé annonçait que Québec Solidaire avait l’intention de rayer de son programme le mot « patrimoine » jugé trop masculin et suggérait qu’il soit remplacé par « héritage culturel ». « C’est un mot qui dans sa racine réfère à une forme de présence et de domination du masculin. L’héritage culturel, c’est autant les hommes que les femmes qui nous l’ont laissé », explique la députée Manon Massé en entrevue avec le Bureau parlementaire. Dans la section sur la culture, on raye carrément le mot patrimoine pour le remplacer par « héritage culturel ». Propos recueillis dans le Journal de Montréal et relayé dans tous les médias. Ce n’est pas la première fois que le terme de patrimoine est remis en question. Certains suggèrent d’ailleurs de le remplacer par « matrimoine ». Le débat n’est pas nouveau et il s’étend dans plusieurs pays.
L’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), l’Institut du patrimoine (IP), le CÉLAT et l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC) vous convient à une table ronde afin de réfléchir à la question du genre en patrimoine.
Pour l’occasion, nous avons invité des collègues à repenser le concept de patrimoine. Nous souhaitons proposer plusieurs points de vues disciplinaires sur la question du patrimoine.
Qu’est-ce qu’on entend par patrimoine et en quoi serait-il sexiste?
Est-ce que le patrimoine a un genre?
Comment peut-on envisager un patrimoine non sexiste?
Bienvenue à tous !
Télécharger la description de la table ronde >
En savoir plus sur l’Institut de recherches et d’études féministes >
En savoir plus sur l’Institut du patrimoine de l’UQÀM >